Sierra Leone

Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone fait face à d’énormes difficultés financières qui pourraient perturber son fonctionnement. Ce Tribunal, entièrement financé par des contributions volontaires de gouvernements, a été mis en place pour juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis pendant la guerre civile des années 1990 en Sierra Leone. L’institution, en dehors des cas des Sierra Léonais impliqué dans la guerre, traite aussi le dossier de l’ex-président libérien Cha...lire la suite

Le procès pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité de l'ancien président du Liberia Charles Taylor a repris le 13 juillet devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) à La Haye avec l'argumentation de la défense. Taylor, 61 ans, devrait témoigner pendant six à huit semaines devant le Tribunal. L'ex-président plaide non coupable de onze crimes, notamment meurtre, viol et enrôlement d'enfants soldats. Il est jugé depuis janvier 2008 pour son rôle dans la guerre civile en Sier...lire la suite

En vertu de nouvelles lois locales, en cours d'adoption dans le nord de la Sierra Leone, lorsqu'une élève tombe enceinte d'un élève, tous deux doivent arrêter l'école. Une situation qui inquiète les experts de la protection de l'enfance. Il s’agit de lois conçues pour stigmatiser la grossesse chez les adolescents et dissuader les filles de tomber enceintes, note-t-on.

Trois chefs rebelles sierra-léonais ont été reconnus coupables de crimes contre l'humanité le 25 février, par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone, marquant la fin des travaux de cette juridiction à Freetown, la capitale du pays. L'ancien chef par intérim des rebelles, Issa Sesay, et deux commandants de guerre, Morris Kallon et Augustine Gbao, répondaient de 18 chefs d'inculpation, dont des crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Ils avaient plaidé non coupables.

La consolidation de la paix en Sierra Leone demeure menacée par la corruption, le trafic de stupéfiants et le chômage des jeunes, a estimé le 9 février le représentant du Secrétaire général des Nations Unies, devant le Conseil de sécurité. Venu pour la première fois faire rapport lors d’une séance du Conseil, il a assuré que la Sierra Leone était sur la bonne voie, comme en témoignent la disparition des groupes d’opposition et du recours aux armes pour régler les différends ethniques ou polit...lire la suite

Pages