Le limogeage du rédacteur en chef d'un quotidien égyptien indépendant, très critique envers le pouvoir, est un exemple supplémentaire des pressions exercées sur la presse avant les législatives prévues fin novembre. Brahim Eissa, rédacteur en chef d'Al-Dostour, n'a pas été informé des raisons exactes de son limogeage, qui lui a été notifié le 4 octobre par les propriétaires du journal. Personnalité en vue de la presse égyptienne, M. Eissa avait été condamné en 2008 à six mois de prison ferme,...lire la suite
Le limogeage du rédacteur en chef d'un quotidien égyptien indépendant, très critique envers le pouvoir, est un exemple supplémentaire des pressions exercées sur la presse avant les législatives prévues fin novembre. Brahim Eissa, rédacteur en chef d'Al-Dostour, n'a pas été informé des raisons exactes de son limogeage, qui lui a été notifié le 4 octobre par les propriétaires du journal. Personnalité en vue de la presse égyptienne, M. Eissa avait été condamné en 2008 à six mois de prison ferme, une peine ramenée à deux mois ferme en appel, pour avoir fait état de rumeurs sur la santé du président Hosni Moubarak. Son limogeage intervient après le retrait d'une émission qu'il présentait sur une chaîne de télévision indépendante, qui a fait état de pressions.