Egypt

Le 27 janvier 2011 vers 22h30, les autorités égyptiennes ont coupé le réseau Internet, ainsi que le réseau de télécommunication mobile afin de non seulement briser l’organisation de la protestation en Egypte, mais également la diffusion de cette information à l’étranger. Une décision qui est en contradiction avec le discours du président Hosni Moubarak qui a promis, le 28 janvier, des ‘mesures’ en faveur de la démocratie.

Mohamed ElBaradei, désigné le 30 janvier par l'opposition égyptienne pour "négocier" avec le régime du président Hosni Moubarak après six jours de révolte, est allé au-devant des manifestants au Caire en promettant "une ère nouvelle". "Je vous demande de patienter, le changement arrive", a-t-il déclaré aux manifestants qui scandaient: "Le peuple veut la chute du président".

En dépit du couvre-feu, les Egyptiens occupent toujours la rue. Le président Hosni Moubarak a nommé le 29 janvier un vice-président, Omar Souleimane, et un nouveau Premier ministre, Ahmed Chafik. Mais les manifestants réclament toujours son départ. Au moins une centaine personnes sont mortes depuis le 25 janvier, quand a débuté la contestation. L’armée aura sans doute son mot à dire dans la suite des événements. Elle reste fidèle jusqu’à maintenant au raïs, mais elle n’a pas non plus été host...lire la suite

Azis

L’Egypte sort d’élections législatives qui ont renforcé la prééminence du National Democratic Party au pouvoir. Mais entre le résultat des urnes et la réalité sociopolitique, il existe tout un fossé qui traduit l’instabilité d’un régime dont la fragilité est à l’image d’un Hosni Moubarak âgé de 82 ans et arrivé en fin de règne. Dans une Afrique du Nord contaminée par les germes de la révolution tunisienne, l’Egypte présente une situation qui, selon Hany Besada, est lourde de risques.

L'armée égyptienne pourrait constituer un "obstacle crucial" à une éventuelle succession de Gamal Moubarak à son père Hosni à la tête de l'Egypte, selon un câble diplomatique américain rendu public sur le site Wikileaks. Proche des milieux d'affaires, Gamal Moubarak, bientôt 47 ans, est, malgré ses démentis, fréquemment cité comme successeur potentiel de son père, lors de la présidentielle de 2011 ou en cas d'incapacité du président égyptien, âgé de 82 ans. Même s'il considère cette hypothèse...lire la suite

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