Egypt
Abusalah

Pendant que tous les regards restent tournés vers l’Egypte et les évènements qui s’y déroulent, Khadidja Sharife examine le rôle des militaires lors du soulèvement et ce qui peut être leur rôle politique dans les évolutions futurs.

Plus de 200 prisonniers politiques vont être libérés très prochainement, a déclaré le Premier ministre égyptien Ahmed Shafigh. Les détenus politiques restants dans les geôles égyptiennes sont au nombre de 487, a ajouté M. Shafigh, précisant que 222 d’entre eux seront relâchés dans un proche avenir sans qu’il fixe une date donnée. Les organisations des droits de l’homme estiment que des milliers d’Egyptiens ont été arrêtés sous la loi de l’état d’urgence et que beaucoup d’entre eux peuvent êtr...lire la suite

Des experts indépendants de l'ONU ont souligné le 17 février que «les violations des droits de l'homme qui se sont déroulées en Egypte pendant les protestations ne devraient être éclipsées par le processus de transition ». Quelque 365 personnes avaient été tuées et environ 5500 autres blessées entre le 25 janvier et le 15 février 2011. Le groupe d'expert est composé du Rapporteur de l'ONU sur les exécutions arbitraires et sommaires, le Rapporteur de l'ONU pour la liberté d'opinion et d'expres...lire la suite

Moghawemt

L’Egypte est une pierre angulaire dans la stratégie états-unienne de contrôle de la planète. Washington ne tolérera jamais que l’Egypte sorte de sa tutelle, qui permet à Israël de continuer la colonisation de ce qui reste de la Palestine. C’est l’unique but que poursuit Washington en s’investissant dans l’organisation d’une « transition pacifique ».

Moghawemt

Trente ans d’un régime autocratique s’effondre. En quelques jours, le souffle révolutionnaire en provenance de la Tunisie a mis à terre le système Moubarak. La soif de liberté, de dignité et de justice sociale longtemps réprimée ne peut plus être contenue, malgré une répression féroce qui a fait plus de 300 morts. Et pour les signataires de cet appel, «le soulèvement populaire ne se contentera pas de vagues promesses de "transition" démocratique».

Pages