Egypt

Deux ans après la chute de Hosni Moubarak, de nombreux "jeunes de la révolution" estiment n'avoir plus que la violence de rue pour s'opposer aux Frères musulmans au pouvoir en Egypte, accusés de reproduire un système répressif, sourd aux espoirs de démocratie. La fugace solidarité du début 2011 contre Moubarak entre le mouvement islamiste très structuré et les "jeunes de la révolution" -ardents militants pro-démocratie mais mal organisés- a fait long feu.

Des centaines d'Égyptiens ont manifesté vendredi15 mars au Caire leur soutien à un retour de l'armée au pouvoir dans un pays qui n'est toujours pas sorti d'une transition politique chaotique émaillée de violences, deux ans après la chute de Hosni Moubarak. L'armée est un acteur capital dans le jeu politique en Egypte depuis 60 ans. La chute de Hosni Moubarak en février 2011 avait amené le Conseil suprême des forces armées (Csfa), dirigé par le maréchal Hussein Tantaoui, à prendre les rênes du...lire la suite

Alors qu'un essaim de sauterelles du désert a envahi l’Egypte cette semaine, insectes décrits dans la bible comme la huitième plaie d'Egypte, bien d'autres défis attendent le pays... En Egypte la démographie est un frein majeur au développement économique. Le taux de croissance de la population est de 1,7% par an (soit une augmentation de 1,4 millions d'habitants chaque année). Cela s'explique par un fort taux de fécondité (3 enfants par femme) et un net recul du taux de la mortalité. Ainsi, ...lire la suite

Le ministère de l'Intérieur égyptien a proclamé samedi 9 mars, l'état d'urgence dans le Nord et le Sud Sinaï après avoir été informé que des groupes djihadistes avaient l'intention d'y perpétrer une attaque contre des bâtiments de la police. L'annonce intervient après que des heurts ont éclaté à Port-Saïd suite à la confirmation par la justice de la condamnation à la peine capitale de 21 accusés dans l'affaire des émeutes meurtrières l'an dernier, dans le stade de Port-Saïd. Des manifestants ...lire la suite

L’opposition au gouvernement des Frères musulmans ne paraît toujours pas à la hauteur. Disparate, divisée, peu suivie, elle saurait mieux accuser que proposer. Economie en crise, systèmes d’éducation, de santé, de transport, etc., qui vont très mal, permanence des abus de la police : n’en jetez plus, la coupe est pleine, et le gouvernement des Frères musulmans n’a pas un bilan glorieux. Certes que pouvait-il résoudre en six mois ? Mais l’opposition lui reproche de ne pas avoir de plan et de m...lire la suite

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