Le nouveau procès de Hosni Moubarak a tourné court samedi 13 avril, le juge se récusant de lui-même lors d’une brève audience chaotique où l’ancien homme fort de l’Egyte est apparu sûr de lui et détendu. Le juge Moustafa Hassan Abdallah, mis en cause pour l’acquittement de dignitaires du régime déchu lors d’un autre procès, s’est déclaré « embarrassé » quelques secondes après une arrivée houleuse dans la salle de la cour criminelle installée à l’école de police en périphérie du Caire. Il a re...lire la suite
Le nouveau procès de Hosni Moubarak a tourné court samedi 13 avril, le juge se récusant de lui-même lors d’une brève audience chaotique où l’ancien homme fort de l’Egyte est apparu sûr de lui et détendu. Le juge Moustafa Hassan Abdallah, mis en cause pour l’acquittement de dignitaires du régime déchu lors d’un autre procès, s’est déclaré « embarrassé » quelques secondes après une arrivée houleuse dans la salle de la cour criminelle installée à l’école de police en périphérie du Caire. Il a renvoyé le dossier devant une cour d’appel, qui devra choisir un nouveau tribunal. Ce nouveau procès est éclipsé par l’instabilité, une grande partie des Egyptiens étant plus préoccupés par la crise politique, sécuritaire et économique sévissant dans le pays.