Zimbabwe

Le nombre de patients et de décès dus au choléra pourrait augmenter de 400% dans les semaines à venir, au Zimbabwe, a fait savoir, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) dans un communiqué rendu public le 7 novembre. Le texte indique que sa représentation dans le pays s’apprête à faire face à 60.000 cas de choléra, "avec peut-être 3.000 décès".

«Il est difficile de penser à une figure plus détestable en Occident que Robert Mugabe. Les commentateurs libéraux et conservateurs le dépeignent comme un dictateur brutal et le condamnent pour avoir plongé le Zimbabwe dans l'hyper-inflation et la pauvreté», écrit Mahmood Mamdani. «… Il n'y a aucune négation de l’autoritarisme de Mugabe, ou de sa volonté de tolérer et même d’encourager le comportement violent de ses partisans. Ses politiques ont conduit à la déstabilisation de l'économie du ...lire la suite

Le gouvernement du Zimbabwe a qualifié, le 3 décembre, "d'urgence nationale", l'épidémie de choléra qui a fait 565 morts dans le pays. Le pays appelle à l'aide la communauté internationale. "L'appel d'urgence nous aidera à réduire le nombre de malades et de morts lié à l'actuelle situation socio-économique" du pays, déclare le ministre zimbabwéen de la Santé. Les hôpitaux ont un besoin urgent de médicaments, de vivres et de matériels.

Les Zimbabwéens ont été invités à manifester en masse contre les banques le 3 décembre. Il s’agit de protester ainsi contre une mesure gouvernementale qui limite les retraits à 0,23 euros par compte et par jour. Tout juste de quoi se payer le quart d'un pain. Le 2 décembre, des civils se sont joints 40 soldats en uniforme pour manifester bruyamment à travers le centre de la capitale, après avoir attendu toute la journée dans une banque pour s’entendre dire qu’il n’y avait plus d’argent.

Le gouvernement zimbabwéen a décidé de ne pas respecter la décision du tribunal de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui a accordé à 78 fermiers blancs le droit de rester sur leurs terres au Zimbabwe. Ils rêvent, car nous n'allons pas faire marche arrière en ce qui concerne la réforme agraire", a déclaré le ministre de la Sécurité nationale et la Réforme agraire. Selon M. Didymus Mutasa, le gouvernement allait au contraire "accélérer" cette réforme. En 2000, le régime ...lire la suite

Pages