Le gouvernement zimbabwéen a assuré le 26 novembre que la situation sanitaire était "sous contrôle" et a refusé de déclarer l'état d'urgence, bien qu'une épidémie de choléra ait déjà fait plus de 360 morts. Près de 9.000 cas de choléra ont été recensés au Zimbabwe entre la mi-août et le 25 novembre et 366 personnes en sont mortes, a annoncé le 25 novembre l'ONU, en soulignant que la maladie se propageait "à une allure alarmante".

L'Afrique du Sud est "extrêmement préoccupée" par la lenteur de la mise en oeuvre de l'accord de partage du pouvoir intervenu au Zimbabwe entre le président Robert Mugabe et l'opposition. "Cela devient un sujet d'extrême préoccupation pour nous et nous allons assumer une position plus radicale pour nous assurer qu'un accord sera trouvé", a déclaré le porte-parole du gouvernement sud-africain, Themba Maseko.

Treize heures, c’est le temps qu’aura duré le 9 novembre la rencontre entre les protagonistes de la crise zimbabwéenne, sur le gouvernement d’union nationale, pour finalement se solder par un nouvel échec. Le secrétaire exécutif de la SADC, Thomas Salomao, a reconnu l’échec du mini sommet face à la presse, tout en confirmant que les discussions avaient achoppé sur l’attribution du portefeuille de l'Intérieur, et donc la police.

Une épidémie de choléra qui a frappé la capitale zimbabwéenne Harare a entraîné la mort d'une personne et l'hospitalisation d'une vingtaine d'autres. Les cas ont été rapportés dans les banlieues de la ville comme Dzivaresekwa, Highfield, Budiriro, Chikurubi, Mbare, Glen Norah et Glen View. Le ministre de la Santé et de la Protection de l'enfance David Parirenyatwa a indiqué que le gouvernement avait établi un centre anti-choléra pour trier et surveiller les cas présumés.