Rwanda

Au Rwanda, les hommes sont désormais obligés de rentrer plus tôt car les cabarets ferment à minuit. Buvant moins, ils battent moins leurs femmes, s'occupent mieux de leur famille et font des économies… La famille H. de Gikondo, à Kigali, la capitale rwandaise, se félicite de la nouvelle réglementation sur les cabarets. Auparavant, la femme était régulièrement battue par son mari et les enfants étaient devenus de vrais clochards.

Il s'appelle Jean-Bernard Rutagarama. Survivant du génocide rwandais de 1994, exilé, il est rentré récemment dans son pays et a lui-même filmé son retour avec un caméscope. Résultat: le film "Back home" (retour au foyer), qui vient de sortir au Royaume Uni. Zoe Murphy, de la BBC, l'a rencontré.

Un nouveau film sur le génocide rwandais met en scène le récit troublant du commandant des casques bleus de l'ONU pendant les événements tragiques de 1994, le Canadien Roméo Dallaire, qui accuse la communauté internationale d'avoir abandonné le pays des "milles collines". "Ce film fait partie d'une campagne pour ne pas laisser mourir le génocide rwandais", a déclaré le général Dallaire.

Treize ans après le génocide qui a fait près d'un million de victimes et détruit une grande partie des infrastructures socio-économiques du pays, le Rwanda pourrait devenir le premier centre d'activité des technologies de l'information et de la communication (TIC) en Afrique. La téléphonie fixe ou mobile, les réseaux en fibre optique, l'informatique ou l'Internet ont en effet engrangé d'importants investissements, tant publics que privés.

Gishwati, située dans le nord-ouest du Rwanda, ne ressemble plus à la région boisée qu’elle était il y a dix ans. Les magnifiques forêts naturelles garnies de grands arbres ont disparu, victimes de la folie dévastatrice des réfugiés retournés chez eux au lendemain du génocide. Tout commence en 1996 avec le retour massif au pays d’environ deux millions de réfugiés dont beaucoup se sont installés dans la région de Gishwati.

Pages