Rwanda

La Commission rwandaise chargée d'enquêter sur le rôle de la France dans le génocide de 1994 a remis le 16 novembre son rapport de 500 pages au chef de l'Etat rwandais Paul Kagamé. C'est une compilation de 500 pages qui contient divers témoignages recueillis sur "la responsabilité du gouvernement français dans le génocide de 1994", a indiqué le président de cette commission, Jean de Dieu Mucyo.

Le Rwanda a jugé infondée la déclaration de l’organisation de défense des droits humains Amnesty International selon laquelle son système de justice ne serait pas adapté pour poursuivre les individus soupçonnés de génocide et actuellement détenus à l’étranger. Le Rwanda a toujours été désireux de jouer un rôle de premier plan dans la poursuite en justice des individus soupçonnés d’avoir été impliqués dans le massacre organisé de quelque 800 000 Tutsis et Hutus modérés, en 1994.

Un Rwandais recherché par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (Tpir) pour son rôle présumé dans le génocide de 1994, l'ancien sous-préfet Dominique Ntawukuriryayo, a été arrêté à Carcassonne, dans le sud-ouest de la France.

Des détenus de la prison du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), une structure de l’Onu ont entamé mercredi une grève de la faim, en signe de protestation contre les demandes de transfert de certains dossiers à la justice rwandaise. Ce mouvement de grève qui concerne 40 des 55 prisonniers a été annoncé par les détenus eux-mêmes et confirmé par un membre du TPIR qui a préféré garder l’anonymat.

Le procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a requis lundi à Arusha, en Tanzanie, au moins 12 ans de prison ferme contre un ancien maire rwandais, Juvénal Rugambarara, qui a plaidé coupable. Pendant le génocide de 1994 au Rwanda, Rugambarara, 48 ans, était le maire de la commune de Bicumbi, près de Kigali, la capitale rwandaise.

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