Rwanda

Vingt ans après le génocide, nous espérions que les dirigeants du Rwanda d’après le génocide auraient appris une leçon importante de leur sombre passé et établiraient un Etat fondé sur le droit, sans oppression ni inégalités, où les institutions sont plus fortes que les individus et où la protec

En me levant le matin du 7 avril 1994 d’un sommeil tourmenté, je suis allée doucement jusqu’à l’entrée de la clôture de notre maison. Il me fallait savoir s’il restait encore une maison debout. Que signifiaient tous ces cris entendus toute la nuit?

Mon voyage au Rwanda au début de cette année a été l’une des expériences les plus intéressantes et enrichissantes de ma vie. Je suis allé au Rwanda avec un petit groupe d’études pour apprendre à propos du génocide et pour voir ce que le pays a accompli en matière de récupération.

Il y a quelques semaines, Paul Kagame, le seigneur de guerre et dictateur du Rwanda, appuyé par les Etats-Unis, a accusé la France et la Belgique de complicité dans les tueries massives qui ont eu lieu dans ce pays il y a 20 ans.

Les dirigeants africains viennent de conclure un mini sommet à Luanda, en Angola, afin de discuter le conflit en Rd Congo et l’épreuve de force entre l’Afrique du Sud et le Rwanda.

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Pour l’association Survie, la position du gouvernement socialiste sur le génocide et le rôle de l’État français se doit, en 2014, d’aller au-delà de ce qui a déjà été exprimé par Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner en 2010, lesquels avaient reconnu des "erreurs" de la France [1].

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