Burundi : Prison ferme pour un militant anti-corruption
29.07.2012
Faustin Ndikumana, le président d'une organisation de lutte contre la corruption, le PARCEM, poursuivi pour fausses déclarations contre le ministre burundais de la Justice, vient d'être condamné à cinq ans de prison ferme et plus de 8.500 euros d'amendes et dommages-intérêts, pour lui et son organisation. Il s'agit d'une première au Burundi, pays classé parmi les dix pays les plus corrompus du monde selon Transparency international. Jusqu'ici en effet, les activistes de la société civile avaient subi toutes sortes de pressions, arrestations, convocations intempestives, menaces de mort, mais jamais aucun d'eux n'avait été condamné pour un tel motif.