Nigeria : Les victimes des viols de Boko Haram doivent pouvoir avorter

Le Haut-Commissaire de l'Onu aux Droits de l'homme a demandé au Nigeria, où l'avortement n'est autorisé que si la vie de la mère est en danger, de le permettre pour les victimes des viols des islamistes de Boko Haram. Selon Amnesty International, Boko Haram a enlevé au moins 2000 femmes et filles au Nigeria depuis le début de l'an dernier, y compris les 276 adolescentes enlevées dans leur lycée de Chibok le 14 avril 2014. Beaucoup de survivantes (...) sont maintenant enceintes (...) et plusieurs souhaiteraient pouvoir mettre fin à ces grossesses non désirées. Les empêcher d'avorter ne fait qu'accroître leurs souffrances, selon M. Zeid, Haut-Commissaire de l’Onu. Il a appelé le Nigeria à adopter une interprétation large de la loi sur l'avortement "pour inclure le risque de suicide et les risques liés à la santé mentale des femmes et filles" victimes de ces viols.