Un tiers de l’uranium utilisé dans les centrales nucléaires françaises provient des mines exploitées par Areva au Niger, l’un des pays les plus pauvres de la planète. Sous la pression de la société civile, le gouvernement nigérien a souhaité obtenir du groupe nucléaire français un partage plus juste des revenus de l’uranium. Aujourd’hui, plus d’un an après l’annonce en fanfare de la signature d’un accord, les nouvelles conventions fiscales entre le Niger et Areva n’ont toujours pas été publié...lire la suite
Un tiers de l’uranium utilisé dans les centrales nucléaires françaises provient des mines exploitées par Areva au Niger, l’un des pays les plus pauvres de la planète. Sous la pression de la société civile, le gouvernement nigérien a souhaité obtenir du groupe nucléaire français un partage plus juste des revenus de l’uranium. Aujourd’hui, plus d’un an après l’annonce en fanfare de la signature d’un accord, les nouvelles conventions fiscales entre le Niger et Areva n’ont toujours pas été publiées. Entretien avec Ali Idrissa, coordinateur du Rotab et de la branche nigérienne de l’initiative « Publiez ce que vous payez ».