Pierre Sidy

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La plus terrible des répressions françaises au temps colonial eut lieu à Madagascar. Cent mille morts, 200 000 morts ? La France n’a jamais cessé de réfuter, de recompter et de réviser les bilans. Les victimes ont été fusillées avec ou sans procès, sont morts dans les camps d’internement, ont succombé à l’épuisement ou à la faim. Des femmes et des enfants. Des politiques comme des éléments du mouvement syndical. La résistance malgache à cette répression a été l’un des signes avant-coureurs de...lire la suite

R O

Les Congolais sont entrés dans une campagne électorale d’un mois qui va aboutir aux élections générales du 28 novembre prochain. Au regard des contentieux qui ont émaillé la phase préélectorale, du contexte politique et de la nature des adversités auxquelles fait face au président Kabila, qui s’engage pour un nouveau mandat, ces élections restent grosses de dangers, souligne Pierre Sidy.

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Paul Biya est reparti pour un troisième mandat. Un système électoral bien verrouillé lui offre une réélection sans coup férir. Ainsi l’autocrate camerounais s’est repris après le mouvement populaire qui l’avait déstabilisé en 2008, dont la répression avait causé quelque 140 morts. Pour Pierre Sidy, l’opposition politique a failli pour n’avoir «pas pris la direction politique de ces mouvements sociaux et n’a pas réussi à les structurer et à les ancrer dans les quartiers populaires».

B H T

Depuis l’assassinat de Sankara en 1987 et l’inversion du processus révolutionnaire, Compaoré s’est maintenu par la terreur et les crimes pour perpétuer son régime de prédation marqué par l’incurie, la corruption, l’affairisme clanique, etc. Depuis février son régime chancelle, ébranlé par les coups de boutoir d’un mouvement social qui regroupe la quasi-totalité des couches de la population. Et revit le slogan révolutionnaire : «La lutte continue !»