Helen Kijo-Bisimba et Chris Maina Peter passent en revue la position complexe qu’avait Mwalimu Nyerere à l’égard des Droits de l’Homme. D’une part, écrivent-ils, «il y avait Mwalimu l’individu - une personne craignant Dieu, une homme religieux qui aime la famille et qui respecte et se fait le champion des droits de tous les peuples». Mais d’autre part, notent-ils encore, il y avait ‘’Mwalimu, le président de la République Unie, signant quelques condamnations à mort, détenant en prison des ge...lire la suite
Helen Kijo-Bisimba et Chris Maina Peter passent en revue la position complexe qu’avait Mwalimu Nyerere à l’égard des Droits de l’Homme. D’une part, écrivent-ils, «il y avait Mwalimu l’individu - une personne craignant Dieu, une homme religieux qui aime la famille et qui respecte et se fait le champion des droits de tous les peuples». Mais d’autre part, notent-ils encore, il y avait ‘’Mwalimu, le président de la République Unie, signant quelques condamnations à mort, détenant en prison des gens sans jugement» et «déportant des citoyens tanzaniens d’un bout à l’autre du pays». Cette apparente complexité, affirment-ils, est due à sa croyance que «la communauté est plus importante que l’individu» et donc «qu’un individu peut être sacrifié mais pas la communauté». Kijo Bisimba et Peter concluent en disant : « Ce que Mwalimu a fait et pourrait être interprété comme une violation des Droits de l’Homme peut toujours s’expliquer par les intérêts plus vaste de la communauté»