Khadija Sharife

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Les ressources minières du continent sont aujourd’hui perçues comme sources de malédiction, avec les confits dramatiques que suscite leur exploitation. Il y a tout aussi grave, toujours liées à ces exploitations, la pollution.

La situation agricole du Kenya est caractérisée par des cultures lucratives destinées à l’exportation tandis que le gouvernement sanctionne la marginalisation des groupes dépossédés et les famines qui en résultent, écrit Khadija Sharife. Les ressources qui devraient être utilisées de manière durable pour faire face à ces famines sont épuisées, estime Sharife, dans le cadre d’une tendance plus large et inquiétante de domination totale de la terre par les intérêts des élites, où « les droits de...lire la suite

Face à des consommateurs de plus en plus conscients des enjeux écologiques, les compagnies forestières se sont hâtées d’obtenir des certifications environnementales. Toutefois, selon l’enquête menée par Khadija Sharife, les qualifications de ceux qui président au processus de certification sont souvent douteuses.

Se basant sur l’exemple des plantations arboricoles de l’entreprise norvégienne Green Resources Ltd, Khadija Sharife mène l’enquête sur les projets initiés dans le cadre du « Mécanisme de développement propre », comme ceux de Green Resources en Afrique de l’Est, et sur la réalité des bénéfices qu’ils sont censés apporter aux habitants sur le terrain.

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Alors que la Chine se retrouve fréquemment sous le feu des critiques en tant que plus gros émetteur mondial de dioxyde de carbone, ses émissions per capita (5 tonnes par personne) sont de loin plus basses que celles de l’Afrique du Sud. Khadija Sharife s’intéresse de plus près aux soutiens dont bénéficie Eskom pour son projet de construire la nouvelle centrale au charbon Medupi, et s’interroge sur les bénéficiaires réels du projet et sur ses coûts.