PAMBAZUKA NEWS 182: PROTECTING THE RIGHTS OF REFUGEES IN AFRICA: BEGINNING WITH THE UN GATEKEEPER

(…) «Que doit faire la France en Afrique du nord ? D’abord, ces événements (en Tunisie, en Egypte et en Libye) doivent être compris comme une occasion de renforcer nos relations privilégiées avec les peuples du Maghreb. Deuxième orientation : forte de son influence en Europe, la France doit réorienter la politique de l’Union européenne en direction des pays de la rive sud de la Méditerranée. Troisième orientation : il convient de réactiver et de rénover l’Union pour la Méditerranée lancée en ...lire la suite

Un vent de liberté souffle en effet sur le monde arabe. La puissance de l’onde de choc de la révolution tunisienne peut provoquer des effets domino à l’est, dans le Moyen-Orient arabe, ainsi qu’en Iran ou encore en Afrique subsaharienne, dans un contexte de faible légitimité des pouvoirs, de flambée des prix alimentaires et de croissance économique source de fortes inégalités et de frustrations sociales.
Nous ne pouvons que soutenir ces mouvements populaires libérateurs. (…)

A I

Le 2 mars 2011, l’Assemblée nationale française avait à son ordre du jour, dans le cadre d’une session ordinaire, un débat sur les rapports entre la France et le continent africain. Dans un contexte marqué par les révoltes dans les pays arabes et le conflit en Côte d’Ivoire, nombre de députés ont stigmatisé les errements de la politique française en direction du continent. Sur fond de Françafrique, de rappels du «Discours de Dakar» et d’erreurs d’appréciation diplomatique, le tableau est somb...lire la suite

Avec l’Afrique, il nous faut construire une relation nouvelle, assainie, décomplexée, équilibrée, débarrassée des scories du passé. » Cette profession de foi, vous l’avez reconnue, a été prononcée à Cotonou, le 19 mai 2006 par le candidat Sarkozy qui l’avait même gravée dans le marbre en l’inscrivant dans son programme. Une fois de plus, mensonges et compagnie,

Il y a cinquante ans, les pays africains accédaient à l’indépendance. La France a alors poursuivi une politique africaine où se sont mêlés sans grande cohérence l’aide au développement souvent héritée de la charité, voire de la repentance, mais aussi l’exploitation des ressources minières et énergétiques, le soutien aux régimes autoritaires, la problématique des droits de l’homme, quelquefois même la reconnaissance d’élections truquées. Nommée par les uns « néo-colonialisme » et par d’autres ...lire la suite

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