Madagascar

Les deux principaux acteurs de la crise malgache vont se rencontrer à nouveau dans les jours à venir. Ces rencontres, sous l’égide de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), se sont déroulées à huis-clos. Rajoelina et Ravalomana n’ont pas pu trouver d’accord. Pour l’acte deux des négociations, l’organisation régionale les presse de trouver une entente allant dans le sens d’une résolution de crise dans leur pays, sous peine de sanctions.

Selon le ministère de la Santé de Madagascar, plus de 26 700 personnes ont contracté la maladie en 2011, soit une augmentation de 16% depuis 2009, due essentiellement à l'augmentation de la malnutrition. Le renversement de l'ex-président Marc Ravalomanana par le jeune opposant Andry Rajoelina a plongé le pays dans une grave crise économique. Les aides au développement venues de l'étranger on été suspendues depuis 2009. Le nombre d'emplois perdus est estimé à 200 000 et 81% de la population vi...lire la suite

A Madagascar, la pauvreté grandissante menace désormais un trésor unique de la biodiversité mondiale : 15% des espèces de lémuriens sont en voie de disparition dans la Grande Ile. Depuis quelques années ils sont principalement menacés par la déforestation mais aussi par le fait que de plus en plus d'habitants chassent ces cousins du singe, symboles de Madagascar car toutes les espèces qui y vivent n'existent que dans le pays, pour se nourrir.

H G

Dans le processus de sortie de crise que Madagascar doit entreprendre, la population reste la principale actrice à qui il revient de restaurer la confiance. C’est à elle d’imposer les valeur qui doivent fonder la réconciliation.

Dans l’est de Madagascar, en pleine forêt tropicale, une mine de pierres précieuses a vu le jour il y a trois mois. Depuis, ce sont des milliers de personnes, exploitants, intermédiaires, acheteurs, Malgaches ou étrangers, qui se sont installés dans les localités voisines. Mais les forces de l’ordre menacent de les déloger : car la mine se trouve dans une aire protégée. Les injonctions du gouvernement à quitter les lieux ont du mal à faire le poids.

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