Madagascar

Le délai de dépôt de lettre de démission des autorités politiques qui se portent candidats aux scrutins présidentiels du 24 juillet a expiré le lundi 27 mai 2013 à 16h mais Andry Rajoelina n’a pas démissionné. Il a préféré envoyer un émissaire, une dame inconnue de la classe politique, remettre au Greffe de la Cour électorale spéciale une lettre dans laquelle il demande un report du 1er tour des présidentielles, car il n’y a pas de stabilité qui puisse assurer des scrutins libres, justes et t...lire la suite

RFI

Si Madagascar a mis quatre ans pour organiser des élections, et que l’on parle à nouveau de les reporter, c’est bien parce que la classe politique unanime n’en veut pas, et fait ce qu’il faut pour en empêcher la tenue. Comment expliquer autrement tous ces refus de se plier à la loi, de la part de personnes qui ambitionnent chacune de devenir le premier magistrat du pays ?

Devant la crise politique qui s’aggrave à Madagascar, le secteur privé refuse que la spirale infernale de la déchéance économique et sociale se poursuive. Il appelle les forces vives à un sursaut national.

Les évêques de Madagascar se prononcent sur les prochaines élections et demandent que les citoyens puissent exprimer librement leur choix, et que les résultats des différents scrutins ne soient pas manipulés.

Andry Rajoelina joue son va-tout. En clair, il ne s'empresse pas de remettre son tablier. Il conditionne en même temps son retrait de la course à la magistrature suprême. « Je suis prêt à retirer ma candidature si les autres, sujets au même cas, le font également », affirme-t-il. Le président de la Transition fait allusion à l'ancienne Première Dame Lalao Ravalomanana et l'ancien président Didier Ratsiraka. Il étend son exigence à ses anciens compagnons de route, sanctionnés par l'Union afric...lire la suite

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