Le délai de dépôt de lettre de démission des autorités politiques qui se portent candidats aux scrutins présidentiels du 24 juillet a expiré le lundi 27 mai 2013 à 16h mais Andry Rajoelina n’a pas démissionné. Il a préféré envoyer un émissaire, une dame inconnue de la classe politique, remettre au Greffe de la Cour électorale spéciale une lettre dans laquelle il demande un report du 1er tour des présidentielles, car il n’y a pas de stabilité qui puisse assurer des scrutins libres, justes et t...lire la suite
Le délai de dépôt de lettre de démission des autorités politiques qui se portent candidats aux scrutins présidentiels du 24 juillet a expiré le lundi 27 mai 2013 à 16h mais Andry Rajoelina n’a pas démissionné. Il a préféré envoyer un émissaire, une dame inconnue de la classe politique, remettre au Greffe de la Cour électorale spéciale une lettre dans laquelle il demande un report du 1er tour des présidentielles, car il n’y a pas de stabilité qui puisse assurer des scrutins libres, justes et transparents. Ainsi par rapport à sa démission comme l’exigent la Constitution et le Code électoral, elle est subordonnée au constat d’un climat d’apaisement qui est loin de l’être. Bref, Andry Rajoelina n’a pas démissionné, donnant alors du fil à retordre à plus d’un observateur qui s’interroge si nos législateurs ont quelque part prévu des sanctions dans de pareilles situations.