Mohamed-Moussa Dhaffane, représentant l’ex-rébellion des Seleka, et Patrice Ngaïssona, pour les anti-Balaka, ont signé, main dans la main, un accord de cessation immédiate des hostilités. En tout, neuf articles engagent les deux parties à ne plus commettre un certain nombre de crimes, comme les exécutions sommaires, par exemple, la torture ou encore l’incendie de villages. Les deux parties s’engagent aussi à cantonner leurs hommes dans un délai raisonnable et à ce que l’Etat ait désormais acc...lire la suite
Mohamed-Moussa Dhaffane, représentant l’ex-rébellion des Seleka, et Patrice Ngaïssona, pour les anti-Balaka, ont signé, main dans la main, un accord de cessation immédiate des hostilités. En tout, neuf articles engagent les deux parties à ne plus commettre un certain nombre de crimes, comme les exécutions sommaires, par exemple, la torture ou encore l’incendie de villages. Les deux parties s’engagent aussi à cantonner leurs hommes dans un délai raisonnable et à ce que l’Etat ait désormais accès à l’ensemble de son territoire. En clair, plus de barrages ou d’administrations parallèles. Par contre, il n’y figure aucun engagement sur le désarmement. Ce texte se limite vraiment à une cessation des hostilités. Résultat : pour les critiques, c’est un accord a minima, sans aucun engagement de désarmer.