Cote d’Ivoire

Les forces fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, ont mené le 12 mars pendant plusieurs heures une offensive appuyée par des hélicoptères et blindés, dans le quartier d'Abobo, fief de son rival Alassane Ouattara et nid d'insurgés en plein Abidjan. Le camp Ouattara a dénoncé des "tueries aveugles" de "civils innocents", qualifiant l'opération, la première d'envergure depuis le début de la crise post-électorale fin novembre, d'"offensive du désespoir" du pouvoir. Quartier le plus...lire la suite

Le doute n’est plus permis : en Côte d’Ivoire, tous les indicateurs montrent qu’il y a bien une guerre civile. N’en déplaise à ceux qui continuent à manier les euphémismes, à commencer par la Communauté internationale, laquelle semble frappée de cécité et continuer à croire que l’escalade est réversible. En Côte d’Ivoire, le camp du président sortant, Laurent Gbagbo, s’est surarmé, et celui d’ADO et des ex-rebelles également. A ce stade de pourrissement de la situation, on ne peut que verser ...lire la suite

Alors que l’Union africaine a confirmé, le 10 mars, la victoire d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle, Laurent Gbagbo a rejeté cette décision comme toutes les conclusions du panel des chefs d’Etat médiateur. Des recommandations qui n’ont pas été rendues publiques mais qui ont suscité des réactions négatives de la part du camp du président sortant.

La crise ivoirienne s’enlise. Trois mois après l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, le pays vit toujours avec ses deux présidents. L’intervention militaire extérieure agitée pour faire tomber le régime Gbagbo n’étant pas une solution facile à mettre en œuvre, l’approche des sanctions économiques et financières a été mise en avant. Pour Pierre Sané, « il est légitime de se demander si cet acharnement résulte du seul contentieux électoral du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010».

Une nouvelle donne se signale dans le conflit ivoirien. L’un des chefs militaires qui a joué un rôle important au moment déclenchement de la guerre civile dans ce pays, en 2002, se signale à nouveau. Parole du Général Ibrahima Coulibaly dit IB, Gohi Drihone Faya a publié un communiqué, le 27 février, pour revendiquer, au nom de celui-ci, ls combats déclenchés à Abidjan, dans le quartier d’Abobo. Ceci à travers une organisation dénommée le Commando invisible qui dit n’agir ni au nom de Ouattar...lire la suite

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