Plus de 27 000 ex-combattants ivoiriens sur les quelque 65 000 recensés ont réintégré la vie civile en 2013, selon l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr). Selon des observateurs, ces estimations sont largement surévaluées, afin de satisfaire le pouvoir ivoirien, dont la réinsertion de ex-combattants, gage de sécurité, est une priorité politique. Le processus de démobilisation, désarmement et réinsertion, qui a été un échec complet durant la dernière décenni...lire la suite
Plus de 27 000 ex-combattants ivoiriens sur les quelque 65 000 recensés ont réintégré la vie civile en 2013, selon l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr). Selon des observateurs, ces estimations sont largement surévaluées, afin de satisfaire le pouvoir ivoirien, dont la réinsertion de ex-combattants, gage de sécurité, est une priorité politique. Le processus de démobilisation, désarmement et réinsertion, qui a été un échec complet durant la dernière décennie et jusqu'en 2012, doit s'accomplir parallèlement à la réforme du secteur de la sécurité. Jusque-là, la refonte de l'armée a toutefois été surtout marquée par l'emprise des anciens chefs de la rébellion sur les principales unités.