"Les dozos, dans une République ça n’existe pas !", a martelé le président de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation en Côte d’Ivoire, Charles Konan Banny. Pour lui, la présidentielle de 2015 ne devrait pas se tenir dans "la peur et qu’on ne dise pas que tel ou tel a voté sous la menace des armes". Les dozos, majoritairement en faveur d’Alassane Ouattara, l’ont aidé à prendre le pouvoir durant la crise postélectorale de 2010-2011, quand le président alors en exercice, Laurent Gbagbo, avait refusé de reconnaître sa victoire. Un rapport de l’Onu les accuse d’avoir tué au moins 228 personnes et d’en avoir blessé 164 entre mars 2009 et mai 2013. Les autorités estiment leur nombre à 200.000, davantage que les forces armées ivoiriennes.
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