Après l’attaque meurtrière qui a fait 38 morts et presque autant de blessés à Sousse, le 26 juin, la Tunisie déclare la guerre au terrorisme. Le gouvernement a annoncé une série de mesures pour lutter plus efficacement contre le terrorisme. Parmi elles, une décision plutôt inattendue : la construction d’un mur de sable. Celui-ci s’étendra sur près de 220 kilomètres sur les 500 que compte la frontière entre la Tunisie et la Libye, du poste frontalier de Ras Jdir à de Dhiba. Le but ? Mieux cont...lire la suite
Après l’attaque meurtrière qui a fait 38 morts et presque autant de blessés à Sousse, le 26 juin, la Tunisie déclare la guerre au terrorisme. Le gouvernement a annoncé une série de mesures pour lutter plus efficacement contre le terrorisme. Parmi elles, une décision plutôt inattendue : la construction d’un mur de sable. Celui-ci s’étendra sur près de 220 kilomètres sur les 500 que compte la frontière entre la Tunisie et la Libye, du poste frontalier de Ras Jdir à de Dhiba. Le but ? Mieux contrôler le trafic frontalier de marchandises et d’individus. Les autorités tunisiennes veulent empêcher l’entrée d’armes, mais également éviter aux Tunisiens de traverser la frontière pour aller s’entraîner dans des camps jihadistes en Libye. Car, comme les deux assaillants du musée du Bardo, Seifeddine Rezgui, le responsable de l’attaque de Sousse s’est formé au maniement des armes en Libye.