Tous les mois, des milliers de jeunes tentent de fuir l’Erythrée. Les footballeurs de l’équipe nationale en font partie. Dix d’entre eux ont profité d’un match au Botswana pour ne pas retourner au pays, mercredi 14 octobre. Ils ont été arrêtés et se trouvent en détention au commissariat de Kutwalmo à Francistown, au nord-est de Gaborone, la capitale. Leurs démarches pour obtenir le droit d’asile au Botswana s’avèrent périlleuses. Cet épisode s’ajoute à la liste des nombreuses «évasions par le...lire la suite
Tous les mois, des milliers de jeunes tentent de fuir l’Erythrée. Les footballeurs de l’équipe nationale en font partie. Dix d’entre eux ont profité d’un match au Botswana pour ne pas retourner au pays, mercredi 14 octobre. Ils ont été arrêtés et se trouvent en détention au commissariat de Kutwalmo à Francistown, au nord-est de Gaborone, la capitale. Leurs démarches pour obtenir le droit d’asile au Botswana s’avèrent périlleuses. Cet épisode s’ajoute à la liste des nombreuses «évasions par le football». En 2009, à Nairobi, au Kenya, une douzaine de footballeurs disparaît. Le ministre de l’Information érythréen, Ali Abdu, leur demande de revenir au pays, leur assurant qu’ils seraient «bien accueillis» malgré «leur trahison», un terme repris à chaque fois par les médias, aux mains du gouvernement. En vain.