Les députés somaliens ont fait part, jeudi 27 août, de leur détermination à organiser le vote d'une motion de destitution contre le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud, en dépit des avertissements de la communauté internationale sur les risques pour la paix et la reconstruction d'un Etat. "Cette motion ne vise pas à détruire mais à corriger", a expliqué Abdi Barre Yusuf, un député soutenant cette motion, déposée sur le bureau de la Chambre du peuple et qui accuse le chef de l'Etat de co...lire la suite
Les députés somaliens ont fait part, jeudi 27 août, de leur détermination à organiser le vote d'une motion de destitution contre le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud, en dépit des avertissements de la communauté internationale sur les risques pour la paix et la reconstruction d'un Etat. "Cette motion ne vise pas à détruire mais à corriger", a expliqué Abdi Barre Yusuf, un député soutenant cette motion, déposée sur le bureau de la Chambre du peuple et qui accuse le chef de l'Etat de corruption. Les partenaires internationaux de la Somalie (l'Onu, l'Union africaine, l'Union européenne, Washington et Londres, notamment) ont fait part de leur "profonde inquiétude", estimant que la "motion parlementaire pour destituer le président Hassan Cheikh Mohamoud va entraver les progrès vers la paix et les objectifs de construction d'un Etat en Somalie".