Mali

A côté du traumatisme culturel subi par la population de Gao, après les actions violentes menées par les occupants armés pour tenter de détruire leur identité et leurs pratiques culturelles, notamment la musique traditionnelle, une mission d’experts souligne que les habitants, notamment les groupes culturels, les musiciens et les danseurs, ont vu leurs instruments brûlés et les costumes et accessoires pillés et détruits. De même le Takamba, une danse populaire Songhoy, et le Holey-Orey, la ...lire la suite

C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire dite des «bérets rouges», en réalité des militaires parachutistes. L’implacable juge d’instruction, Yaya Karembé, a inculpé, le jeudi 13 février, et mis sous mandat de dépôt l’ancien ministre malien de la Défense et actuellement chef-d’état major particulier du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta. Que lui reproche-t-on ? De sources proches de l’enquête, on parle de « faits graves ». En tant que ministre de la Défense à l’époque des faits, «l...lire la suite

Yoro Abdoulsalam, membre de la direction du Mujao, a revendiqué l’enlèvement d’une équipe du Comité international de la Croix-Rouge au Mali. Ceux qui ont connu Yoro Abdoulsalam en 2012, lorsque le Mujao contrôlait la ville de Gao le présentent comme l’un des chefs de l’aile des trafiquants du groupe islamiste. Sa revendication intervient au moment où le mouvement armé fait de nouveau beaucoup parler de lui dans le nord du Mali. Ainsi, certains voient la main du Mujao derrière les affrontement...lire la suite

Plus d'un an après l'intervention de l'armée française dans le nord du Mali, la ville de Kidal, fief des Touareg et de leur rébellion, reste la ville de tous les dangers, où l'armée et l'administration maliennes peinent toujours à imposer leur autorité. Des unités de l'armée, de la gendarmerie et de la police, ainsi que le gouverneur et quelques fonctionnaires sont bien revenus à Kidal, mais ils restent impuissants dans cette ville située à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako. Les quelques...lire la suite

L'enquête progresse sur le charnier découvert en décembre dernier. Un charnier qui contenait les corps d'une vingtaine de militaire portés disparus après une tentative de contre coup d'Etat contre le général Sanogo en avril 2012. Le juge en charge de l'instruction a reçu le feu vert pour entendre plusieurs officiers hauts gradés parmi lesquels figure un ancien patron des services de renseignements maliens, un ancien chef d’état-major des armées. L’enquête devrait donc progresser rapidement. D...lire la suite

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