A côté du traumatisme culturel subi par la population de Gao, après les actions violentes menées par les occupants armés pour tenter de détruire leur identité et leurs pratiques culturelles, notamment la musique traditionnelle, une mission d’experts souligne que les habitants, notamment les groupes culturels, les musiciens et les danseurs, ont vu leurs instruments brûlés et les costumes et accessoires pillés et détruits. De même le Takamba, une danse populaire Songhoy, et le Holey-Orey, la ...lire la suite
A côté du traumatisme culturel subi par la population de Gao, après les actions violentes menées par les occupants armés pour tenter de détruire leur identité et leurs pratiques culturelles, notamment la musique traditionnelle, une mission d’experts souligne que les habitants, notamment les groupes culturels, les musiciens et les danseurs, ont vu leurs instruments brûlés et les costumes et accessoires pillés et détruits. De même le Takamba, une danse populaire Songhoy, et le Holey-Orey, la danse des possédés, ont été interdites. La Maison des artisans a été vandalisée et les artisans ont perdu leur source de revenus. Ainsi les experts de l’Unesco ont souligné que des mesures urgentes sont nécessaires pour sauvegarder le Tombeau des Askia, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, avant la prochaine saison des pluies en juin.