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Plus d'un an après l'intervention de l'armée française dans le nord du Mali, la ville de Kidal, fief des Touareg et de leur rébellion, reste la ville de tous les dangers, où l'armée et l'administration maliennes peinent toujours à imposer leur autorité. Des unités de l'armée, de la gendarmerie et de la police, ainsi que le gouverneur et quelques fonctionnaires sont bien revenus à Kidal, mais ils restent impuissants dans cette ville située à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako. Les quelques policiers qui ont été envoyés à Kidal sont également "coincés" dans l'ancienne préfecture en attendant des locaux en cours de réfection. Comme les soldats, ils ne se hasardent en ville qu'avec les membres de la Minusma, et encore, seulement au grand marché central.