Niger

Le combat contre les pratiques traditionnelles néfastes, enregistre quelques succès au Niger. Ainsi, 10 villages de la zone de Makalondi, à une centaine de kilomètres de Niamey, ont décidé de renoncer, une fois pour toutes, à l’excision. La lutte contre cette pratique a connu quelques progrès au Niger, après des années d’un silence complice dicté par les tabous et autres non-dits. Aujourd’hui les langues se délient et l’État nigérien a, pour sa part, mis en œuvre tout un arsenal juridique pou...lire la suite

La société civile nigérienne, qui mène depuis des mois un combat contre les députés qu’elle accuse d’avoir « perçu des sommes indues», a décidé de poursuivre son mouvement pour amener les parlementaires à rembourser les montants en question et à faire face à la justice pour «violation de la Constitution». Les députés sont accusés par la société civile de s’être accordés, lors de leurs délibérations, des indemnités et avantages illégaux au vu de la loi.

L'opposition au Niger accuse les partisans du président Mamadou Tandja de fomenter, "avec sa bénédiction manifeste", un plan visant à "suspendre la Constitution" pour permettre une prolongation de son mandat qui expire officiellement en fin 2009. Le président Tandja a plusieurs fois promis de se retirer à la fin de son mandat. Pourtant, lors d'une visite fin mars du président français Nicolas Sarkozy à Niamey, il n'a pas écarté la possibilité pour lui de rester plus longtemps que prévu à la t...lire la suite

Les partisans de l'ancien président nigérien Ibrahim Baré Maïnassara ont réclamé une enquête indépendante sur son assassinat, il y a dix ans, le 9 avril 1999, et une nouvelle constitution pour pouvoir poursuivre les auteurs. ?Seulement, l'article 141 de la Constitution, qui accorde un amnistie totale, n'est susceptible d'aucune modification ou annulation. Le Parti nigérien pour la démocratie et le progrès (RDP) du défunt chef de l'Etat a, jusque là, vainement tenté de le faire annuler.

Une importante délégation gouvernementale nigérienne est arrivée le 3 avril soir à Tripoli, pour y rencontrer plusieurs groupes touaregs entrés en rébellion en 2007 dans le nord du pays. Une rencontre qui tranche avec la position jusqu'ici intransigeante des autorités de Niamey : le président Tandja qualifiait encore récemment les rebelles du MNJ de «bandits armés et trafiquants de drogue». La rencontre est donc en elle-même déjà un petit événement.

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