Niger

Au Niger, après les déclarations du président Mahamadou Issoufou confirmant une tentative de putsch courant juillet, l'affaire demeure toujours très floue. Le chef de l'Etat a promis que l'enquête ira jusqu'au bout. Mais à Niamey, on reste quelque peu sceptique sur une tentative de déstabilisation qui arrive quatre mois seulement après l'installation d'un président démocratiquement élu. Les militaires soupçonnés de préparer le renversement du président nigérien sont toujours aux arrêts de rig...lire la suite

Plusieurs militaires nigériens, dont des officiers, ont été arrêtés pour «tentative de renversement du régime» et «tentative d'assassinat» du président Mahamadou Issoufou, élu en mars, a-t-on appris le 26 juillet. La capitale bruissait depuis plusieurs jours de rumeurs sur un éventuel putsch. Investi le 7 avril, Issoufou a dit se donner pour priorités le développement et la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui commet dans le nord du pays des rapts, essentiellement d'Occident...lire la suite

Le Niger a décrété le 29 juillet "journée de la démocratie", en souvenir de la Conférence nationale du 29 juillet 1991, qui avait institué le multipartisme après quinze ans de régime militaire. Du 29 juillet au 3 novembre 1991, quelque 1 200 représentants des couches socio-professionnelles du pays s’étaient réunis au Palais des congrès de Niamey pour rompre avec le parti unique et 15 ans de régime militaire.

Ghissa Feltou, le nouveau maire élu d’Agadez est un ex-rebelle. C'est le cas aussi du président élu du Conseil régional, Mohamed Anako, figure de proue de la rébellion touareg des années 1990 au Niger. Il s'est présenté sous les couleurs du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme, PNDS, au pouvoir. Mohamed Anako qui vient d’être élu président du Conseil régional a été l’un des responsables de la rébellion des années 1990. Il s’était depuis converti en politique. Autre grosse pointu...lire la suite

L'équilibre du fleuve Niger, troisième fleuve d'Afrique, est menacé par le prélèvement excessif de sable et de gravier pour l'extension urbaine, en particulier de Bamako, selon les conclusions d'une étude publiées le 14 juin par un institut français de recherche. Selon la même source, la filière emploie au moins 15.000 personnes. Différentes enquêtes ont montré qu'entre 15 et 20 millions de m3 de matériel auraient été extraits du fleuve de 2000 à 2006.

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