Le Togo ne compte plus les créanciers qui annulent ses dettes. De ceux-ci, la Suède est la dernière sur la liste. Elle vient d’annuler le débit togolais d’un montant de 38 millions de couronnes suédoises (6 millions de dollars). Juste avant que la Suède ne décide de l’annulation de la dette togolaise, c’était la France qui avait pris cette option en fermant les yeux sur 100 millions d’euros (135 millions de dollars) en mai dernier. De même, des pays européens comme l’Allemagne, la Suisse et l’Italie avaient déjà procédé à l’annulation intégrale de la dette togolaise. Pour rappel, le Togo avait atteint, en décembre dernier, le point d’achèvement de l’initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE), ce qui lui vaut une réduction de 82 % de sa dette extérieure (2,2 milliards de dollars).

Une délégation du Fonds Monétaire International s’est entretenue le 13 février avec le Premier ministre togolais. Selon le FMI, le Togo a enregistré une nette croissance économique durant l’année dernière par rapport à l’année 2009. Il s’y ajoute que l’atteinte du point d’achèvement du programme Pays pauvre très endettés a permis au pays de bénéficier de la baisse de sa dette de 37points de pourcentage de PIB, qui « ne représente désormais qu’environ 30% du PIB permettant ainsi au pays de bénéficier d’une solvabilité retrouvée ».

Le 17 mai, s’est ouvert à Lomé un colloque international sur l’intégration et la renaissance africaines. L’objectif de ce colloque étant de relancer et de participer activement à la consolidation de la volonté affirmée des pères fondateurs du panafricanisme, à savoir la construction rapide, progressive et intelligente des Etats-Unis d’Afrique. Les résultats du colloque seront mis à la disposition des communautés économiques régionales, de l’Union Africaine, des organismes financiers continentaux, et de la société civile en vue d’amener à s’approprier le processus d’intégration du continent et d’en devenir les acteurs majeurs.