La manifestation du 18 janvier à laquelle une "très large" coalition d’opposants avait appelé le peuple burkinabè a fait... un flop. La marche prévue à Ouagadougou n’a regroupé qu’environ 10 000 personnes. Parmi les explications possibles de cet échec de la mobilisation "tous contre Compaoré", dont les seuls mots d’ordre étaient : "Non au Sénat, Non à l’article 37, Non à la prolongation du mandat de Blaise Compaoré", on peut évoquer le refus des syndicats de mélanger politique partisane et ac...lire la suite
La manifestation du 18 janvier à laquelle une "très large" coalition d’opposants avait appelé le peuple burkinabè a fait... un flop. La marche prévue à Ouagadougou n’a regroupé qu’environ 10 000 personnes. Parmi les explications possibles de cet échec de la mobilisation "tous contre Compaoré", dont les seuls mots d’ordre étaient : "Non au Sénat, Non à l’article 37, Non à la prolongation du mandat de Blaise Compaoré", on peut évoquer le refus des syndicats de mélanger politique partisane et action sociale, mais aussi, largement, le malaise créé par le ralliement aux opposants de certains "barons" du parti majoritaire, qui il y a quelques semaines saluaient au contraire le bilan du chef de l’Etat, et dont la crédibilité dans leur nouveau credo n’est donc pas très grande. Autre explication possible : la pauvreté des propositions concrètes d’une opposition qui semble n’avoir pour seul programme de gouvernement que le remplacement du Président...