L’ancien président du Tchad, Hissein Habré, dont le procès pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, et de torture, reprend le 7 septembre, a éconduit ses nouveaux avocats, Mes Mbaye Sène, Mounir Balal et Abdou Gningue, commis par les Chambres africaines extraordinaires (Cae) pour sa défense, prétextant qu’il ne les connaît pas. Ouvert le 20 juillet, le procès de l’ex-président tchadien afin de permettre à ses avocats commis d’office de préparer sa défense. Au premier comme au deuxième...lire la suite
L’ancien président du Tchad, Hissein Habré, dont le procès pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, et de torture, reprend le 7 septembre, a éconduit ses nouveaux avocats, Mes Mbaye Sène, Mounir Balal et Abdou Gningue, commis par les Chambres africaines extraordinaires (Cae) pour sa défense, prétextant qu’il ne les connaît pas. Ouvert le 20 juillet, le procès de l’ex-président tchadien afin de permettre à ses avocats commis d’office de préparer sa défense. Au premier comme au deuxième jour du procès, Hissein Habré, au pouvoir entre 1982 et 1990, avait été conduit de force devant la Cour d’assises des Cae. Hissène Habré, 72 ans, refuse aussi de reconnaître les Chambres africaines extraordinaires, une juridiction créée en 2013 par le Sénégal et l’Union africaine pour le juger.