Faute de véritables données ou statistiques sénégalaises, il est difficile d’avoir un chiffre exact de l’effectif total des étudiants sénégalais en France. Les sources étrangères avancent 9.000 à 11.000 inscriptions. Nombre d’entre eux sont soumis à des problèmes de logement et d’insertion sociale. Mieux, ils hésitent à rentrer au pays après l’obtention du diplôme faute de perspectives.? Les différentes politiques gouvernementales esquissées depuis plus de 50 ans afin de susciter l’envie de rentrer au bercail pour ces Sénégalais que le pays a, en majorité, formés au moins jusqu’au Bac, ne semblent pas donner les résultats escomptés.

Le navire russe arraisonné par la Marine sénégalaise dans les eaux bissau-guinéennes continue de défrayer la chronique. Après la Russie qui a piqué une bien noire colère en demandant à Dakar de libérer dans les plus brefs délais le navire russe ainsi que les membres de l’équipage du navire de pêche Oleg Naydenov, c’est au tour de la Guinée Bissau d’entrer en scène. Bissau a condamné ‘’la violence à l’intérieur du navire des observateurs maritimes bissau-guinéens par les militaires sénégalais’’, en contradiction, des relations de ‘’bon voisinage et d’amitié’’ entre les deux pays frères. Mais les autorités sénégalaises émettent sur un tout autre registre. Le ministre sénégalais de la Pêche a confié que ‘’l’Etat a la ferme intention de protéger à tout prix ses eaux, contre tout navire qui viendrait pêcher sans autorisation’’.

Le Sénégal pourrait saisir le navire russe arraisonné pour pêche illégale dans ses eaux et lui réclamer une amende de 400 millions de FCFA (près de 610 000 euros) pour récidive. Le "Oleg Naydenov", un grand navire de pêche, fait 120 m de long. Le bateau, pris lorsqu’il pêchait au large des eaux de la Casamance, a été arraisonné à vue. Il a été photographié par un avion français qui a passé l’information à la marine sénégalaise. L’équipage du bateau composé de russes et de bissau-guinéens a refusé d’obtempérer à l’injonction sénégalaise qui aurait utilisé de gros moyens au cours de l’arraisonnement.