Après plus de dix mois d’attente pour avoir le feu vert du gouvernement afin de démarrer le déminage de certains périmètres pollués de la zone en conflit du Sud du Sénégal, l’Union européenne, la coopération allemande en particulier et la Norvège ont fini de plier bagages. Inquiets et indignés, des membres de la société civile en Casamance ont battu le macadam le samedi 1er mars pour attirer l’attention des autorités sur les conséquences d’un tel départ. Selon le coordonnateur du Comité d’ini...lire la suite
Après plus de dix mois d’attente pour avoir le feu vert du gouvernement afin de démarrer le déminage de certains périmètres pollués de la zone en conflit du Sud du Sénégal, l’Union européenne, la coopération allemande en particulier et la Norvège ont fini de plier bagages. Inquiets et indignés, des membres de la société civile en Casamance ont battu le macadam le samedi 1er mars pour attirer l’attention des autorités sur les conséquences d’un tel départ. Selon le coordonnateur du Comité d’initiative pour le déminage de la Casamance, l’Etat du Sénégal a tergiversé au point de «décourager les bailleurs de fonds. Ce qui a abouti à la prise de cette mauvaise décision que tout le monde redoute. A travers la marche, la société civile entend sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur ce fait, dit-elle, «qui pourrait nuire à la population qui est toujours victime des mines antipersonnel».