Une semaine après la répression policière sur le campus, les étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ne sont pas encore prêts d'oublier ce "vendredi noir" où les forces de l'ordre sont rentrées en masse dans les différents pavillons de la Cité des garçons pour imposer le calme. Depuis la mort tragique, non encore élucidée, de l'étudiant en première année de droit, Balla Gaye, lors de la grève du 31 janvier 2001, l'UCAD n'a plus connu un mouvement d'une telle ampleur. La por...lire la suite
Une semaine après la répression policière sur le campus, les étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ne sont pas encore prêts d'oublier ce "vendredi noir" où les forces de l'ordre sont rentrées en masse dans les différents pavillons de la Cité des garçons pour imposer le calme. Depuis la mort tragique, non encore élucidée, de l'étudiant en première année de droit, Balla Gaye, lors de la grève du 31 janvier 2001, l'UCAD n'a plus connu un mouvement d'une telle ampleur. La porte d'entrée principale, surmontée par une signalétique détruite où il était inscrit "Centre des oeuvres universitaires de Dakar", témoigne encore de la violence des accrochages du 17 février dernier entre des pensionnaires plutôt frondeurs et une police visiblement préparée à contenir une grève qui a failli embraser toute la zone universitaire.