Senegal

Le comité national du dialogue social a organisé une concertation et des échanges avec les syndicats d’enseignants et d’autres partenaires de l’école, du 26 au 28 août 2008. Ces rencontres visent à mieux s’écouter et de s’entendre sur la situation qui gangrène le système éducatif. Des recommandations ont sanctionné la fin des travaux. Les parties prenantes ont accepté de retenir, la volonté de s’accorder sur la nécessité de parvenir à une unité d’actions et tendre vers une solidarité syndical...lire la suite

L’ancien ministre sénégalais de l’Artisanat et des Transports aériens, Farba Senghor, a été entendu le 1er septembre par le Procureur de la République, dans l’enquête ouverte suite au saccage, le 17 août dernier, des locaux de deux quotidiens privés, à Dakar. M. Senghor a été entendu pendant quatre heures ont précisé des médias sénégalais, selon qui l’ancien ministre aurait été confrontés aux présumés auteurs de ces actes de vandalisme, et en garde-à-vue depuis quelques jours…

Le porte-parole du président Abdoulaye Wade a appelé le 31 août au dialogue entre la presse et le pouvoir au Sénégal, "pour dépasser la situation de crise actuelle", en référence aux actes de vandalisme perpétrés, il y a deux semaines, contre des journaux privés. Selon lui, «il y a lieu de procéder à un dialogue pour trouver un moyen qui permet à la presse d'exercer son métier de façon normale", ajoutant que le pouvoir ne peut se permettre d'avoir des problèmes avec la presse.

Les enfants d’un homosexuel ont été interpellés par la police pour avoir enterré leur père dans un champs. Après le décès de dernier, au mois de juillet, les autorités religieuses de la ville de Touba s’étaient opposées à son enterrement dans le cimetière. Devant la polémique ainsi créée, les enfants du défunt ont procédé à son enterrement en catimini. C'est le propriétaire du champ qui aurait averti la gendarmerie. Saisi, le procureur a ordonné l’exhumation du corps et ouvert une enquête.

Les victimes de mines antipersonnel en Casamance sont estimées à un peu plus de 730, dont près de 170 sont déjà décédés. Le reste, estimé à plus de cinq cent cinquante, traîne encore les vicissitudes aussi bien psychologiques, physiques que matérielles dues à leurs conditions de « victimes-handicapés », pour la plupart d’entre eux à vie.

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