Le président a annoncé, le 12 mars, qu'une proposition de loi allait être faite au Conseil des ministres du 13 mars pour la dépénalisation des délits de presse. Selon lui, «le niveau de la démocratie sénégalaise est tel qu’il est inadmissible d’envoyer un journaliste en prison parce qu’il aurait diffamé, insulté ou dit des contre vérités portant atteinte à un citoyen». Toutefois, il a tenu à mettre en garde les professionnels de l’information. «Cela ne constitue point une raison pour que le j...lire la suite
Le président a annoncé, le 12 mars, qu'une proposition de loi allait être faite au Conseil des ministres du 13 mars pour la dépénalisation des délits de presse. Selon lui, «le niveau de la démocratie sénégalaise est tel qu’il est inadmissible d’envoyer un journaliste en prison parce qu’il aurait diffamé, insulté ou dit des contre vérités portant atteinte à un citoyen». Toutefois, il a tenu à mettre en garde les professionnels de l’information. «Cela ne constitue point une raison pour que le journaliste se complaise à faire n’importe quoi» a indiqué Me Abdoulaye Wade. Il a ajouté que pour n’importe quel délit, la justice sévira, «mais pas en correctionnelle, ce sera devant le tribunal civil».