Le gouvernement profondément remanié du Premier ministre égyptien Essam Charaf a été investi le 21 juillet. Environ la moitié des portefeuilles change de mains, mais plusieurs ministres contestés, en raison de leurs liens avec le régime déchu de Hosni Moubarak ou de leur manque d’implication dans des réformes, restent en place. Deux personnalités très en vue, dont les manifestants de la place Tahrir au Caire demandent le départ, conservent leur place : le ministre de la Justice Abdel-Aziz al-...lire la suite
Le gouvernement profondément remanié du Premier ministre égyptien Essam Charaf a été investi le 21 juillet. Environ la moitié des portefeuilles change de mains, mais plusieurs ministres contestés, en raison de leurs liens avec le régime déchu de Hosni Moubarak ou de leur manque d’implication dans des réformes, restent en place. Deux personnalités très en vue, dont les manifestants de la place Tahrir au Caire demandent le départ, conservent leur place : le ministre de la Justice Abdel-Aziz al-Guindi et celui de l’Intérieur, Mansour Issaoui.