De nombreux partis politiques égyptiens refusent de s'engager sur les droits des femmes et la peine de mort, notamment les formations islamistes qui dominent l'assemblée nouvellement élue. Les partis étaient invités à se prononcer sur un manifeste de dix mesures à prendre pour faire avancer les droits en Egypte, adressé par Amnesty. Le parti salafiste (fondamentaliste) al-Nour (Lumière), qui détient près du quart des sièges, "a souscrit oralement à tous les engagements présentés dans le manif...lire la suite
De nombreux partis politiques égyptiens refusent de s'engager sur les droits des femmes et la peine de mort, notamment les formations islamistes qui dominent l'assemblée nouvellement élue. Les partis étaient invités à se prononcer sur un manifeste de dix mesures à prendre pour faire avancer les droits en Egypte, adressé par Amnesty. Le parti salafiste (fondamentaliste) al-Nour (Lumière), qui détient près du quart des sièges, "a souscrit oralement à tous les engagements présentés dans le manifeste, à l'exception de l'abolition de la peine de mort et de la protection des droits des femmes". Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ, issu des Frères musulmans), qui a raflé près de la moitié des sièges (47%) de la nouvelle assemblée, désormais présidée par l'un des siens, n'a ni répondu à Amnesty, ni accepté de recevoir ses représentants.