A en croire l’un des magistrats du Tribunal Spécial pour la Sierra Léone ayant condamné l’ancien président (et chef de guerre) libérien à 50 ans de prison, en mai 2012, à La Haye, le procès n’a pas été conduit selon les règles. Le magistrat Malick Sow critique la manière dont le procès a été conduit et fait état de « contradictions », de « mensonges », voire de « manipulations ». Aujourd’hui âgé de 64 ans, Charles Taylor a été condamné, non pas pour les crimes commis dans son pays, le Liberia...lire la suite
A en croire l’un des magistrats du Tribunal Spécial pour la Sierra Léone ayant condamné l’ancien président (et chef de guerre) libérien à 50 ans de prison, en mai 2012, à La Haye, le procès n’a pas été conduit selon les règles. Le magistrat Malick Sow critique la manière dont le procès a été conduit et fait état de « contradictions », de « mensonges », voire de « manipulations ». Aujourd’hui âgé de 64 ans, Charles Taylor a été condamné, non pas pour les crimes commis dans son pays, le Liberia, mais dans l’Etat voisin, la Sierra Leone, où il est accusé d’avoir activement soutenu une rébellion armée qui s’est rendue coupable d’abominables exactions contre la population civile.