Bien que la guerre civile libérienne se soit achevée il y a plus de deux ans, des milliers de personnes ayant trouvé refuge dans des camps situés en Guinée voisine n’ont aucune intention de rentrer chez eux, ni aujourd’hui, ni demain. « J’ai laissé quitté le Liberia. Je n’y retournerai jamais », déclare Betty Farngalo, une jeune femme de 21 ans, qui se tient à l’extérieur de sa maison de banco, dans le camp de réfugiés de Laine. Accueillant actuellement plus de 18 000 réfugiés libériens, ce c...lire la suite
Bien que la guerre civile libérienne se soit achevée il y a plus de deux ans, des milliers de personnes ayant trouvé refuge dans des camps situés en Guinée voisine n’ont aucune intention de rentrer chez eux, ni aujourd’hui, ni demain. « J’ai laissé quitté le Liberia. Je n’y retournerai jamais », déclare Betty Farngalo, une jeune femme de 21 ans, qui se tient à l’extérieur de sa maison de banco, dans le camp de réfugiés de Laine. Accueillant actuellement plus de 18 000 réfugiés libériens, ce camp qui a ouvert en 2002, est situé à 75 km à l’est de la ville de Nzérékoré, dans le sud de la Guinée, à un jour de marche de la Côte d’Ivoire ou du Liberia.