Liberia

Un an après que Charles Taylor ait lancé son mouvement insurrectionnel qui allait embraser le Libéria et s’étendre à la sous-région, faisant plus de 300 000 morts, sa mère disait de lui qu’il avait toujours été un enfant têtu. « Je suis la mère de Charles, mais son comportement n’a rien à voir avec celui de mes autres enfants. C’est une garçon très têtu, depuis son jeune âge », confiait à la presse en 1990, Yassa Zoe Taylor, la mère de l’ancien Président libérien.

Ne se sentant plus en sécurité, les citoyens qui résident autour de la deuxième plus grande plantation d’hévéa du Liberia exhortent le gouvernement à déloger les centaines d’ex-rebelles qui occupent le site depuis 2003. Les riverains de la plantation de Guthrie, au nord-ouest de la capitale Monrovia, se plaignent des exactions des ex-rebelles qui exploitent illégalement l’hévéa, nuisent à l’environnement, extorquent de l’argent aux marchands et routiers, et dépouillent les citoyens.

La présidente du Liberia Ellen Johnson-Sirleaf a confirmé le vendredi 17 mars 2006 au Conseil de sécurité de l'Onu à New York avoir demandé officiellement au gouvernement nigérian l'extradition de l'ancien chef de l'Etat libérien Charles Taylor, en exil à Calabar, au sud du Nigeria. La nouvelle a été accueillie avec joie à Freetown au Tribunal spécial des Nations Unies pour la Sierra Leone qui n'a de cesse de réclamer le jugement de l'ancien homme fort de Monrovia, accusé des crimes de guerre.

Bien que la guerre civile libérienne se soit achevée il y a plus de deux ans, des milliers de personnes ayant trouvé refuge dans des camps situés en Guinée voisine n’ont aucune intention de rentrer chez eux, ni aujourd’hui, ni demain. « J’ai laissé quitté le Liberia. Je n’y retournerai jamais », déclare Betty Farngalo, une jeune femme de 21 ans, qui se tient à l’extérieur de sa maison de banco, dans le camp de réfugiés de Laine. Accueillant actuellement plus de 18 000 réfugiés libériens, ce c...lire la suite

De nombreux enfants libériens sont adoptés dans des conditions douteuses alors que beaucoup d’orphelins vivent dans des établissements inadaptés, déplorent des associations libériennes de défense des droits de l’enfant.
Alors qu’elles prétendent venir en aide aux orphelins, certaines institutions perçoivent d’importantes sommes d’argent pour l’adoption des enfants, a indiqué l’Observatoire national pour la défense des droits de l’enfant (NACROG), dans un communiqué publié la semaine dernière.

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