Liberia

Le gouvernement libérien et les Nations unies ont promis d’ouvrir une enquête à la suite d’un rapport de l’organisation caritative anglaise Save the children faisant état d’abus sexuels contre des femmes et des fillettes au Liberia. Dans son rapport publié lundi, l’organisation révèle que beaucoup de fillettes – dont certaines ont à peine huit ans - se prostituaient pour de l’argent, de la nourriture ou d’autres services.

Au fur et à mesure que le gouvernement et les agences humanitaires rapatrient les familles de déplacés dans leurs villages d’origine, les nombreuses cases en torchis ayant servi de refuge à plus de 300 000 déplacés de guerre libériens sont démontées une à une. La plupart des déplacés qui ont vécu à Salala, le plus grand camp de déplacés du centre du Liberia ayant accueilli jusqu’à 30 000 personnes, ont quitté et démoli leur habitation temporaire avant de partir.

Les Nations unies ont lancé vendredi une nouvelle campagne de recrutement pour encourager un plus grand nombre de femmes à rejoindre les rangs des nouvelles forces de police libériennes. Selon les autorités, la première compagne de recrutement lancée en 2004 n’avait permis d’enrôler qu’une centaine de femmes sur les quelque 1 600 nouvelles recrues de la police.

Partout où elle passe, c'est le triomphe assuré. À Bamako, à Libreville, à Ouagadougou, mais aussi à Paris, New-York et Washington ; elle ravit systématiquement la vedette à ses hôtes, déclenche des standing ovations. Qui s'étonnera de l'intérêt tout particulier que suscite Ellen Johnson-Sirleaf, la nouvelle présidente du Libéria ?

Des avocats et analystes ont accueilli la capture de l'ancien homme fort libérien Charles Taylor comme une victoire contre l'impunité pour les crimes de guerre, mais se préparent pour les retombées politiques de l'implication américaine dans l'affaire. Taylor, un ancien seigneur de guerre et président, doit passer en jugement presque trois ans après qu'un tribunal soutenu par l'ONU l'a inculpé pour 17 chefs d'accusation.

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