Zimbabwe

Alors que l'Ouganda a décidé d'interdire les ONG qui défendent les droits des homosexuels, au Zimbabwe, l'homosexualité devient de plus en plus un sujet de discorde. Le président Mugabe a publiquement décrit les homosexuels comme étant "pires que les porcs et les chiens". Le Premier ministre Tsvangirai estime que l'on devrait laisser Dieu seul juger. Pendant ce temps, le public est influencé par les camps politiques et leurs proclamations à seule fin de campagne électorale.

Le président zimbabwéen Robert Mugabe, 88 ans, a tenu le 18 avril un meeting devant un stade de Harare noir de monde à l'occasion du 32e anniversaire de l'indépendance, quelques jours après de nouvelles rumeurs sur son état de santé chancelant. Le président s'est officiellement rendu en Asie pour organiser les études de sa fille, mais le rythme presque mensuel de ses visites à Singapour alimente les soupçons de ceux qui pensent qu'il y reçoit des soins médicaux.

Malgré l’hostilité de la communauté internationale, le président zimbabwéen Robert Mugabe est déterminé à nationaliser les mines étrangères. Le ministre en charge de l’indigénisation, a annoncé l’indigénisation de 51 % du capital social des gisements non conformes aux dispositions des lois en vigueur. Pour entrer dans le détail, il a prévenu que toute compagnie minière non conforme à la loi doit considérer que 51 % de son capital social appartient dorénavant au Zimbabwe. Comme conséquence, ...lire la suite

Le Zimbabwe est privé de fourniture d’électricité provenant du Mozambique. Depuis cet arrêt intervenu le 15 mars, de nombreux quartiers de la capitale zimbabwéenne, Harare sont plongés dans le noir. Le Mozambique a décidé de couper l’électricité à son voisin à cause des dettes. En effet, le Zimbabwe n’arrive pas à produire assez d’énergie pour ses besoins. La Zesa, compagnie nationale d’électricité, ne produit que 1300 MW. Pourtant, les besoins sont de 2200 MW. La Zesa est donc obligée de rec...lire la suite

Le gouvernement zimbabwéen a été invité à abandonner toutes les charges contre six activistes de la société civile condamnés pour avoir visionné une vidéo des manifestations du Printemps arabe en 2011. Human Rights Watch indique que les six condamnés, qui auraient été torturés pour avouer qu'ils projetaient de faire des violences, ont été condamnés le 21 mars à deux ans de prison avec sursis, à une amende de 500 dollars, et à 420 heures de service communautaire.

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