Zimbabwe

Un professeur d'université zimbabwéen a été condamné à trois mois de prison et incarcéré vendredi 17 mai pour avoir traité en public le président Robert Mugabe de "vieil âne pourri", a indiqué une association de défense des Droits de l'homme samedi 18 mai. Chenjerai Pamhiri, 38 ans, maître de conférence à l'université d'Etat du Grand Zimbabwe à Masvingo (centre), s'était emporté publiquement contre le président Mugabe, au pouvoir depuis 1980.

Le gouvernement zimbabwéen a réfuté la proposition d'un responsable américain d'envoyer des observateurs pour superviser les élections au Zimbabwe en échange des efforts visant à lever les sanctions contre le pays d'Afrique australe. Le Zimbabwe devrait organiser de nouvelles élections législatives entre juin et septembre pour mettre fin à un gouvernement de coalition fragile formé il y a quatre ans depuis les dernières élections.

Comme d'anciens employés de la Banque centrale du Zimbabwe (RBZ) qui sont allés au Tribunal du travail d'Harare il y a deux semaines, pour une décision en faveur de la finalisation de leurs droits de licenciement, des travailleurs des secteurs public et privé du pays continuent de se faire renvoyer sans que ne leur soient payés les indemnités promises. Des économistes affirment que les entreprises, qui ont dû réduire le nombre de leurs employés afin d'accroître des bénéfices qui baissent, ont...lire la suite

Une tension politique accentuée entre les principaux rivaux du gouvernement d’union du Zimbabwe et des mesures de répression accrues sur la société civile ont suscité des questions de savoir si le pays est prêt pour une vraie démocratie quelques jours après le vote de la population pour adopter une nouvelle Constitution. Cependant, le jour du référendum, Beatrice Mtetwa, une éminente avocate locale des droits de l’Homme, a été arrêtée pour avoir soi-disant entravé le cours de la justice. Elle...lire la suite

Les Zimbabwéens ont depuis mardi 20 mars une nouvelle Constitution, massivement approuvée par référendum et qui introduit plus de démocratie sur le papier, mais il n’est pas dit que cela suffise à passer sans heurts le cap d’élections générales auxquelles le président Robert Mugabe entend se représenter. La réforme constitutionnelle réduit les pouvoirs du président mais n’empêche pas M. Mugabe d’être à nouveau candidat après 33 ans de pouvoir. Elle supprime aussi le poste du Premier ministre,...lire la suite

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