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Les Zimbabwéens ont depuis mardi 20 mars une nouvelle Constitution, massivement approuvée par référendum et qui introduit plus de démocratie sur le papier, mais il n’est pas dit que cela suffise à passer sans heurts le cap d’élections générales auxquelles le président Robert Mugabe entend se représenter. La réforme constitutionnelle réduit les pouvoirs du président mais n’empêche pas M. Mugabe d’être à nouveau candidat après 33 ans de pouvoir. Elle supprime aussi le poste du Premier ministre, qui faisait office de contre-pouvoir depuis 2009, mais renforce les pouvoirs du Parlement.