Depuis avril 2013, les Béninois attendent désespérément de renouveler les membres de leurs Conseils communaux. C’est une situation qui risque bien de mettre en danger les efforts de démocratisation réalisés depuis 1990. Alors que les communales devraient être organisées en 2013, le Parlement à travers la loi n° 2013-17 portant dispositions transitoires à l'article 86 de la loi n° 2007-28 du 23 novembre 2007 a prorogé le mandat des maires pour éviter un vide juridique, soutiennent certains dép...lire la suite
Depuis avril 2013, les Béninois attendent désespérément de renouveler les membres de leurs Conseils communaux. C’est une situation qui risque bien de mettre en danger les efforts de démocratisation réalisés depuis 1990. Alors que les communales devraient être organisées en 2013, le Parlement à travers la loi n° 2013-17 portant dispositions transitoires à l'article 86 de la loi n° 2007-28 du 23 novembre 2007 a prorogé le mandat des maires pour éviter un vide juridique, soutiennent certains députés proches de la majorité présidentielle. Seulement, à y regarder de près, les politiques qui militent pour la prorogation du mandat des élus locaux visent plutôt des intérêts autres que l’intérêt général. En effet, les élus locaux eux-mêmes, notamment ceux qui veulent rempiler, n’ont évidemment aucun intérêt à quitter leur poste. Prolonger leur séjour à la tête des Communes, est pour eux une opportunité de continuer à œuvrer en sourdine pour leur réélection.