Dans les grandes villes béninoises, notamment Cotonou, Porto-Novo et Parakou, la langue officielle du pays, le français, a tendance à supplanter les langues nationales, mettant ainsi en péril l’avenir de ces dernières que seules des initiatives pointues de promotion peuvent sauvegarder. "Dans les grandes villes béninoises, le français est carrément la langue de partage dans certains ménages. L’adolescent qui se hasarde à parler la langue nationale est tout de suite rappelé à l’ordre par des p...lire la suite
Dans les grandes villes béninoises, notamment Cotonou, Porto-Novo et Parakou, la langue officielle du pays, le français, a tendance à supplanter les langues nationales, mettant ainsi en péril l’avenir de ces dernières que seules des initiatives pointues de promotion peuvent sauvegarder. "Dans les grandes villes béninoises, le français est carrément la langue de partage dans certains ménages. L’adolescent qui se hasarde à parler la langue nationale est tout de suite rappelé à l’ordre par des punitions. Conséquence, les enfants naissent et grandissent chez eux sans pouvoir communiquer dans leur dialecte maternel ou paternel", se désole une sociologue- anthropologue dans une université privée de Cotonou.