Nigeria

Les rebelles séparatistes nigérians qui ont accepté l'année dernière le programme d'amnistie du gouvernement ont annoncé leur soutien au nouveau président, Goodluck Jonathan. Ce soutien est toutefois assorti de trois demandes importantes pour le succès du programme d'amnistie du gouvernement à l'endroit des anciens rebelles de la région pétrolifère du Delta du Niger. Ces demandes, qui ont été faites le 19 mai à Abuja lors d'une réunion avec des représentants des rebelles repentis et un assist...lire la suite

Le nouveau président du Nigeria Goodluck Jonathan a déclaré le 14 mai que la proposition d'amnistie aux rebelles de la région pétrolifère du Delta du Niger était toujours valable même si le processus traîne en longueur. Le président Jonathan effectuait une visite dans cette région où des rebelles exigeant un plus juste partage des bénéfices de l'exploitation du pétrole ont au cours des dernières années mutiplié les attaques contre les installations pétrolières. Le Mouvement pour l'Emancipatio...lire la suite

L'ancien gouverneur de l'Etat du Delta, dans le sud-est du Nigeria, James Ibori, a été arrêté à Dubaï par Interpol, a annoncé le 13 mai la Commission de lutte contre les crimes économiques et financiers (EFCC). La EFCC avait lancé, en avril, un avis de recherche contre M. Ibori après le refus de ce dernier de répondre à sa convocation pour s'expliquer sur des accusations de blanchiment d'argent présumé pendant qu'il était en fonction, de 1999 à 2007.

Le président du Parti démocratique du Peuple (PDP), au pouvoir au Nigeria, a été déféré devant la justice pour corruption à Abuja. Vincent Ogbulafor a été inculpé par la Haute cour d'Abuja de 16 chefs d'accusation. Le haut responsable politique est soupçonné notamment d'avoir attribué des contrats frauduleux à l'époque où il était ministre chargé des missions spéciales du gouvernement d'Olusegun Obasanjo en 2001. La fraude porterait sur plus d’un million de dollars.

Le procès à Genève du fils de l'ancien chef d'Etat nigérian Sani Abacha, accusé d'avoir participé au pillage de son pays lorsque son père était au pouvoir, s'est ouvert le 10 mai en l'absence de l'accusé. L'avocat d'Abba Abacha, 41 ans, a fait valoir que son client avait voulu répondre à la convocation du tribunal mais n'avait pas pu obtenir de visa parce qu'il avait formulé sa demande trop tard. Le procès, qui devait reprendre le 11 mai, est en principe le dernier épisode du volet suisse de ...lire la suite

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